Le dessert Marocain traditionnel le plus populaire est la mulhalbia. Une sorte de crème brûlée à la fleur d’oranger qui représente habillement la richesse de l’héritage culturel transmis à travers l’histoire le mélange des cultures Méditerranéennes, Arabes et Berbères.
Cette douceur fait partie des rares exceptions des pâtisseries sucrées typiquement Marocaines à ne pas avoir de fruits frais et secs additionnés de miel, d’amandes hachées ou d’eau de rose. Car en effet, loin de faire partie des desserts les plus connus en Occident, le mulhalbia se fait souvent voler la vedette par les savoureux gâteaux Marocains si généreux et emblématiques de cette gastronomie locale.
Les sucreries Marocaines les plus célèbres sont bien entendu les cornes de gazelle – « kaab el ghzal », les seffa mais aussi les baklava très appréciées sur l’ensemble du Moyen-Orient et jusqu’aux Balkans. Pour ne rien manquer lors de votre prochain voyage sur ces terres parfumées, voici notre liste des desserts marocains traditionnels à savourer sans faim :
Sommaire
Top 12 des pâtisseries Marocaines traditionnelles à goûter absolument !
La cuisine marocaine a rejoint la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Au-delà de la gastronomie exquise et des compositions sucrées / salées que l’on connaît sur ces terres Maghrébines ; si vous aimez les mélanges d’épices, de miel, la cannelle, la fleur d’oranger, les noix et amandes ou encore l’halva, vous devez expressément découvrir les divines patisseries Marocaines qui se dégustent en fin de repas.
Prêt(e)s à faire voyager vos papilles ?
1. La mulhalbia
Comment débuter ce classement sans évoquer l’incontournable mulhalbia évoqué dans l’entête de cet article ? Également répandu au Liban sous le nom de « mouhalabia », ce dessert typiquement marocain est une sorte de flan subtilement parfumé à la fleur d’oranger et qui se consomme soit nature, soit saupoudrée de poudre d’amande et de cannelle ou d’un sirop et de pistaches caramélisées.
La mulhalbia à l’immense atout de se savourer frais, avec des notes délicatement sucrées. La réputée « crème brûlée marocaine » vient donc terminer le repas de façon plus digeste sans s’alourdir avec les douceurs au miel ou les bonbons marocains que l’on aime tous… mais qui ne sont pas très légers !
2. La corne de gazelle
Classé parmi les patisseries Marocaines les plus typiques, les cornes de gazelle appelée localement « Kaab el Ghazal » sont en tête des desserts traditionnels d’Afrique du Nord ! La corne de gazelle c’est « l’étiquette » d’accueil Maroc et une certaine expression de générosité. Avec sa forme caractéristique qui met à l’honneur les gazelles ; un animal associé à la beauté et à l’élégance dans le monde Arabe. Ce dessert est servi à toutes les occasions familiales et religieuses, telles que l’Aïd al-Fitr et l’anniversaire du Prophète.
Il s’agit d’une sorte de petit croissant de pâte sablée dans lequel est renfermé une farce aromatique faite de pâte d’amande parfumée à l’eau de fleur d’oranger et à la cannelle. Ils sont ensuite cuits jusqu’à ce que le gâteau soit à peine doré. Un dernier passage dans l’eau de fleur d’oranger et le dessert est prêt ! Il peut s’en suivre un saupoudrage de sucre en poudre (facultatif) dans ce cas, les pâtisseries sont appelées « Kaab el Ghazal M’fenned ». Le coût d’une Kaab Ghazal est relativement élevé au Maroc car elle contient des amandes pures de haute qualité pour honorer les invités.
3. La chebakia
La chebakia marocaine est l’une des plus anciennes douceurs connues de la cuisine marocaine Aussi appelée « m’kharqa », il s’agit d’une pâtisserie marocaine roulée qui est très répandue lors du Ramadan pour aider à rompre le jeun en douceur. En effet, cette petite douceur orientale à base d’un biscuit à l’amande frit puis enrobé de miel et de sésame à un côté particulièrement sucré et énergétique qui permettent de remonter le taux de glycémie instannément.
Ce qui distingue ce dessert marocain traditionnel des autres, c’est sa touche plus relevée d’épices. En effet, un pointe de safran, de la cannelle et de l’anis moulu (graines de carvi) sont ajoutées à la pâte faite de farine de blé pour offrir des vertus curatives au niveau digestif. Une fois la pâte soigneusement enroulée et serrée, elle est saisie à la friteuse puis nappée de miel et d’eau de fleur d’oranger avant d’être parsemée de graines de sésame sur le dessus. Avec sa forme ronde, on l’assimile parfois au donut ou au « cookie marocain ». Un délice pour les amateurs de desserts au goût intense !
4. Le baklava
Le baklava est l’un des meilleurs desserts du Moyen-Orient. Il fait l’unanimité dans tous les peuples Arabes et principalement dans l’empire Ottoman et en Perse où il est naît. Ce dessert consistant fait à base de pâte filo, de beurre, de tahini, de cannelle et de noix est ensuite trempé dans un bain généreux de miel qui lui offre une texture croquante et addictive.
Rencontré sous le nom de « baclava », « baclawa » ou « baklawa » dans sa version Maghrébine, ici ce biscuit Marocain est adapté avec une farce noix ou de pistaches à laquelle on ajoute du cacao. Servi en petites portions en forme de losange, ce bonbon gourmand à souhait est considéré parmi les seize types d’aliments et de boissons non Européens qui ont reçu un statut honorifique en paraissant sur la liste des dix aliments les plus célèbres au monde.
5. La seffa
Ce dessert marocain traditionnel est l’un des plus atypiques mais aussi des plus savoureux. En effet, il s’agit d’un plat salé à base de semoule ou de cheveux d’ange (Kadaïf) qui ressemble à un couscous préparé en version sucrée avec du beurre, de la cannelle et des amandes. Plus rarement on peut le voir élaboré avec du riz ou des vermicelles de riz. Des variantes existent également. Par exemple, la « seffa hlouwa bezbib » est un excellent couscous sucré aux raisins secs intégralement préparé à la main.
Autrefois, il était considéré comme le petit-déjeuner du pauvre car son pouvoir énergétique permettait aux travailleurs d’affronter durablement une longue journée de travail. De nos jours, il est généralement préparé à des dates spéciales, lors de réunions de famille, à la naissance d’un bébé et même lors de mariages et les enfants en raffolent !
6. Le makrout
Le makrout aussi orthographié « makroud » est une pâtisserie Maghrébine qui trouve en réalité son origine à la frontière voisine : l’Algérie. Pourtant il a rapidement conquis le cœur des Marocains grâce à sa saveur délicate de datte confite et sa forme de losange écrasé qui permet de s’en délecter en une seule bouchée.
Ce bonbon Oriental a été popularisé au Maroc au IXe Siècle dans ville de Fès au Maroc par les Kairouanais qui avaient le savoir-faire pour rouler la semoule de blé farcie de dattes, figues et amandes moules avant de les frire et de les napper d’un mélange de miel et de fleur d’oranger. Un régal pour les petits comme pour les grands !
7. Le briouate
Tout comme le seffa qui est un dessert Marocain traditionnel adapté d’une recette salée ; les briouates font partie de la famille des pastillas. Couramment dégustées en collation lorsqu’elles sont fourrées de thon, de poulet ou d’agneau, les peuples du Moyen-Orient les aiment aussi tout particulièrement lorsqu’elles sont farcies avec des noix, des amandes, de la cannelle et nappées de miel.
Ces douceurs sucrées typiques du Maroc ont donc une forme triangulaire due au pliage de la feuille de brick qui offre une texture à la fois croustillante et fondante en raison du beurre et de l’eau de fleur d’orange qui entre dans sa composition finale. Présents sur les banquets, les fêtes (naissances, mariage, aïd, etc.) ; le « briwate » peut aussi prendre une forme cylindrique et prendre le nom de « cigare » au miel pour varier avec les autres pâtisseries Orientales aux formes triangulaires.
8. Le sfenj
Le sfenj que l’on voit aussi écrit « sfendj », est un beignet Oriental qui peut s’apparenter aux churros. Cette pâtisserie Marocaine traditionnelle s’achète et se déguste aisément dans toutes les villes, sur les étals des marchés et des souks qui parfument abondamment les rues. Contrairement à sa version Algérienne ou Tunisienne qui est un mélange de semoule et de farine, au Maroc ont l’aime uniquement fabriqué de farine de blé pour plus de légèreté.
Selon les régions, le « churro marocain » peut s’appeler « ftaïr » ou « ftayer » et se consomme tout au long de la journée. En effet, les locaux ont même tendance à le déguster comme un biscuit apéritif qui sert de collation en milieu de matinée ou d’après-midi accompagné d’un thé lorsqu’il est roulé dans du sucre glace ou d’une boisson relevée lorsqu’il est agrémenté d’épices.
9. Le feqqa
Le Feqqa est une autre pâtisserie marocaine qui est servie dans toutes les fêtes Orientales prévues au cours de l’année. Ce petit gâteau sec est très populaire au Maroc en raison de ses ingrédients bons marchés qui permettent à toutes les couches de la société de le fabriquer avec amour.
Pour les réaliser, il faut simplement des œufs, du sucre, de la farine et de la levure. Jadis, pour offrir des saveurs plus prononcées, certaines familles ajouteraient des fruits au miel et du lait en complément ; quand les plus aisées intégraient des amandes, des raisins secs, des fruits secs, du gingembre et de l’anis.
Les « fekkas » que l’on peut apparenter aux « croquets aux amandes » connus dans le Sud-Ouest de la France sont généralement servis avec du thé à la menthe ou du lait pour les enfants. C’est l’une des douceurs appelées « Douaz Atay ».
10. Le knafeh
Le knafeh est un dessert Marocain traditionnel particulièrement savoureux avec sa double texture à la fois croustillante à l’extérieure et moelleuse à l’intérieure. Ce petit gâteau Oriental découpé en forme de triangle se caractérise par sa couleur orangée emblématique et ses fils de fromage coulant.
II est fabriqué avec du fromage akawi, des kadaïfs (fines nouilles Turques (cheveux d’anges), du beurre clarifié et arrosé d’un sirop parfumé à l’eau de rose. Délicatement sucré avec du sirop, ce bonbon maghrébin est l’un des plus irrésistible en raison de sa couche croustillante de pistaches, d’amandes et noix concassées qui sont parsemées sur sa surface. Une douceur sucrée que les Arabes apprécient réaliser les soirs du Ramadan pour rompre le jeun et retrouver des forces pour poursuivre ce mois sacré.
11. La Ghriba
La Ghriba traditionnelle Marocaine porte également l’application « ghoriba ». Il s’agit d’une patisserie populaire faite d’amandes et de noix de coco parfumée d’eau de fleur d’oranger et de zestes de citron jaune. Cette douceur sucrée typique des pays du Maghreb peut varier d’un territoire à un autre mais sa forme originelle s’apparente bien souvent aux « « amaretti Italiens » ou à nos macarons traditionnels Français.
Ce qui distingue la Ghriba aux amandes effilées typiques du Maroc, c’est qu’elle est décorée d’amandes effilées, en plus de la saveur d’agrumes qui y est présente. Il s’agit d’un biscuit à la fois sec et moelleux en bouche qui est très facile et rapide à préparer. Cela lui permet de prendre place couramment sur les tables de petit déjeuner de l’Aïd pour être trempé dans le thé à la menthe.
12. Le sellou
Le sellou est l’un des derniers desserts typiques du Maroc. C’est l’un des plats incontournables servis pendant le mois de Ramadan grâce à ses forts apports nutritifs qui permettent d’apaiser la faim et de tenir toute la journée sans faiblir. Il est également préparé lors des fêtes dans de plus petites proportions accompagnées de thé marocacain.
Avec son dôme agrémenté d’amandes ou de pignons de pin et sa couleur marron distinctive, le « sfouf » communément appelé sellou ou « slilou » est confectionné à partir de farine de blé grillée et de miel mélangé à du beurre fondu, de la pâte de sésame (tahini) et des amandes moulues. L’ensemble est malaxé à la main pour que la farine absorbe intégralement les liquides sucrés qui en font sa goût et sa texture envoutante. Au moment de passer à table, ce dessert Marocain traditionnel est généreusement garni d’amandes, de noix de coco et de sucre. À tester absolument !