Le métier d’herboriste est une profession d’antan. Elle n’est pas à confondre avec le métier de botaniste qui est un haut spécialiste en biochimie végétale. Si vous souhaitez devenir herboriste vous devez avoir un certain élan vers les spécificités de la phytothérapie c’est-à-dire pour l’extraction d’éléments présents sur des plantes médicinales qui permettent d’élaborer des remèdes sains et naturels afin de soigner les Humains.
Malheureusement, suite au régime de Vichy qui a supprimé le certificat d’État d’herboriste en 1941, au profit de la création d’un ordre des pharmaciens, il n’existe plus actuellement de diplôme reconnu par l’État Français pour exercer ce métier. Toutefois, des formations alternatives sont encore enseignées et nous proposons de découvrir leurs spécificités à travers cette fiche-métier :
Métier d’herboriste
Être herboriste, c’est être un spécialiste des plantes curatives et pouvoir les préparer pour en faire des solutions médicinales vendues au grand public.
Dans sa pratique majeure, ce professionnel réalise des boutures, cultive et récolte des plantes aromatiques et / ou médicinales ; puis les fait sécher pour les conserver longuement afin d’exploiter aussi bien leurs propriétés préventives que leurs vertus curatives. Pour optimiser sa production, il doit organiser ses cultures et ses récoltes en fonction des saisons.
Au-delà de ses préparations végétales, ce spécialiste passionné est amené à écouter attentivement sa patientèle pour pouvoir leur proposer des produits parfaitement adaptés à leurs besoins et les soigner durablement.
Hélas, depuis 1941, ce métier et le diplôme qui permettait de s’y former n’existe plus en France. Désormais, ce type de commerce est strictement régi par les pharmaciens diplômés, ce qui en fait une exception Européenne.
Formation & études
Bien qu’il n’existe plus de formations reconnues par l’État pour devenir herboriste, des formations privées sont encore dispensées pour étudier et se perfectionner sur ce métier ancestral. Plusieurs organismes dont La Fédération Française des Écoles d’Herboristerie (FFEH) et l’Association pour le Renouveau de l’Herboristerie dispensent un enseignement complet pour pouvoir exercer. La formation peut se réaliser directement sur place ou par correspondance. En revanche, il faut compter un coût d’environ 2 500 €.
Une autre solution réside dans le fait d’obtenir un diplôme en phytothérapie (DUMENAT) qui est devenu très populaire depuis la disparition du diplôme d’herboriste en 1941.
En plus de la structure, de la signification et de l’effet des herbes sur le corps humain, vous aurez également des cours plus approfondis en pharmacologie, physiothérapie, gemmothérapie et phytothérapie pour diverses applications.
Compétences requises
En plus d’avoir un goût prononcé pour l’environnement biologique et les plantes, l’herboriste doit aussi avoir des bases solides en botanique et en biochimie végétale. Ce sont des critères essentiels pour évoluer dans ce métier.
Avec un tel ensemble de connaissances, vous devez être enclin à cultiver des herbes, à sélectionner les bonnes matières premières et les plantes médicinales adéquates pour préparer des recettes aux propriétés astringentes. De plus, vous devez connaître les caractéristiques de chaque graine, les dosages et les effets des huiles essentielles afin d’apporter le meilleur traitement aux personnes en toute sécurité.
D’autre part, ce métier demande une certaine réflexion, une aisance relationnelle et une écoute attentive pour répondre aux besoins des patients.
Salaire d’un herboriste
Les revenus nets mensuels d’un herboriste est inférieur ou égal à 1 500 euros net dans ces débuts. Selon son expertise et son expérience, il peut espérer gagner jusqu’à 2 000 euros net suivant les entreprises pour lesquelles ils travaillent.
Toutefois, une personne formée à l’herboristerie peut également suivre une formations complémentaire en phytothérapie ou naturopathie et proposer des consultations personnalisées en cabinet indépendant. Ainsi, la personne souhaitant devenir herboriste peut espérer gagner aux alentours de 3 000 euros net par mois.